Il avait une belle gueule mon papy, chatain clair, des yeux bleus tirant vers le gris lorsque le temps était moins ensoleillé, son visage était buriné par ses voyages maritimes et ça lui donnait un charme fou.
Comme tous les marins il partait 6 mois, des fois plus et finissait par rentrer au bercail jusqu’à son prochain départ. Il était chargé de cadeaux quand il revenait, services en porcelaine de Chine, bijoux en or, colliers de perles ou de pierres précieuses, tapis orientaux… tableaux, au fil du temps la maison devenait une maison du monde que tout le monde appréciait. Les copines de ma grand-mère venaient admirer les dernières trouvailles et celle-ci, le cœur sur la main n’hésitait pas à distribuer quelques objets arguant qu’au prochain voyage, le papy pourrait toujours en ramener de nouveaux.
IL faisait le tour du monde et rien ne pouvait l’arrêter même pas ma grand-mère qui avait finit par s’en accommoder. C’était sa passion mais aussi son gagne pain, il n’avait jamais caché ses intentions et elle savait en l’épousant qu’il naviguerait un paquet d’années.
Quand il rentrait à la maison c’était l’occasion de faire des fêtes, de voir la famille et les copains et de continuer ses tournées avec Louis. Monsieur Louis comme on l’appelait était l’ami de toujours, l’inséparable, le vrai qui naviguait avec lui et sur lequel il pouvait compter….. une amitié indéfectible qui ne s’est jamais tarie au fil du temps…. et quand les deux compères partaient en virée ça décoiffait.
Lors d’un de ses retours, il avait décidé d’acheter une voiture, quelle folie !!! la voiture sommeillerait pendant des mois dans le garage et il n’avait pas le permis. Mais il n’en démordait pas, c’était plus pratique pour sortir et puis il savait conduire, le permis, il aurait bien le temps de le passer, tiens, dès son prochain retour de mer, il s’y attellerait.
Comme souvent le dimanche il allait en Belgique faire son plein d’alcool et de tabac. IL avait ses habitudes là bas et les douaniers belges le connaissait. Il blaguait tout le temps avec eux, il blaguait avec tout le monde et c’était formidable. Il faisait ses achats et retrouvait quelques copains dans un troquet avant de rentrer à la maison pour déjeuners en famille. Le repas du dimanche c’était sacré, j’ai des souvenirs de ces dimanches ou je retrouvais mes cousins et cousines et ou l’on passait des heures à ouvrir de vieilles malles dans le grenier. A cette époque, mon grand-père avait pris sa retraite de la marine et les souvenirs s’entassaient là haut, perdus dans la pénombre et la poussière de la petite maison coquette à trois étages dans une petite rue de St Pol sur mer.
Ce fameux dimanche il avait comme d’habitude passé la douane Belge mais horreur, ses copains douaniers n’étaient pas là, c’était un nouveau, un jeune qu’il ne connaissait pas du tout et lorsque le novice lui a demandé son permis ça a tout a coup marché moins bien puisque de permis, il n’en avait point !!!
Il a prétexté qu’il avait oublié ses papiers chez lui parce qu’il était parti vite fait, un ami était dans l’embarras et avait besoin de lui. Le douanier, après lui avoir dit qu’il fallait toujours avoir ses papiers sur soi, l’a laissé passer en lui disant qu’il allait en discuter avec la douane Française et qu’il règlerait ça à son retour quand il repasserait de l’autre côté, après tout, ça ne ne concernait pas vraiment la Belgique.
La douane à la frontière de Bray-Dunes était d’un seul bloc. D’un côté lorsqu’on entrait en Belgique, la douane Belge et de l’autre lorsqu’on en ressortait, la douane Française. Entre temps, le douanier Belge parlerait avec le douanier Français pour la non présentation du permis et peut-être que mon grand-père devrait aller au poste de Police le lendemain pour présenter son permis.
Croyez vous que papy ait été déstabilisé par ce contrôle ? …. il avait bien compris qu’il n’y échapperait pas dès son retour. La voiture et lui-même étaient signalés au poste de douane et c’est certain, il allait devoir fournir des explications.
En vieux renard rusé, arrivé dans son troquet préféré, il a simplement demandé à l’un de ses copains qui était monté en voiture avec un autre et qui était détenteur du permis, de conduire sa voiture pour le retour et c’est la fleur au fusil qu’il s’est présenté deux heures plus tard à la douane française, parfaitement décontracté, blaguant même avec le douanier. Celui-ci a bien regardé la voiture, il a adressé quelques mots à son collègue en disant, c’est la même voiture mais ce n’est pas le bon chauffeur et tout est passé comme une lettre à la poste aussi invraisemblable que ce la puisse paraître. Il n’y a jamais eu de suite, Papy n’a jamais été inquiété.
Du coup, il a finit par le passer ce fichu permis et il l’a tout de suite décroché, faut dire que depuis le temps qu’il conduisait, il s’était fait la main. Et bien, coup de chance pour lui, 8 jours après l’avoir obtenu, il se faisait contrôler par la police de la route en leur disant, « et bien cette fois-ci, je l’ai pour de vrai !!! »…. Les flics se sont regardés, l’ont regardé bizarrement, tout était en règle, ils l’ont laissé repartir.
Et s’il n’avait fait que ça…. Il partait pour un enterrement flanqué de son éternel pote, ma grand-mère l’attendait pour le repas et il rentrait deux jours après… il était tombé sur une bande de matelots qu’il connaissait, ils étaient partis en virée, ils avaient poussé jusqu’en Hollande et il n’avait pas eu le temps de rentrer !!! et ça, je peux vous garantir qu’il était coutumier du fait !!!
Une autre fois, il avait emmené mon père et son frère au jardin public, il avait encore rencontré des potes et tout en discutant avec eux, il avait oublié qu’il était avec les enfants et c’est tout naturellement qu’il était parti prendre un café et discuter avec la famille des amis.
Lorsque l’épouse de son copain lui a demandé des nouvelles de ses enfants, il s’est tout à coup rendu compte qu’il les avait laissés au jardin, mais c’était trop tard, les deux frères étaient à la gendarmerie et attendaient l’arrivée de ma grand-mère qui était furax de cet incident.
Il était adoré de la gent féminine, il était beau et plaisait énormément. Ma grand-mère le savait et là aussi elle avait finit par s’habituer à ses frasques. Elle disait souvent avec fatalité « les marins ont une femme dans chaque port ». Je crois que Papy n’échappait pas à la règle, des copines il en avait, mais il aimait rassurer ma grand-mère en lui disant qu’il n’y avait qu’elle qui comptait. Ma grand-mère lui pardonnait tout, et s’ils avaient des disputes mémorables, les réconciliations étaient toutes aussi fortes et ils ne pouvaient pas se passer l’un de l’autre.
Des anecdotes comme ça j’en ai des tonnes, j’en ai vécues qui m’ont follement amusée et d’autres que l’on ma racontées car mes souvenirs sont parfois confus. J’avais 10 ans lorsqu’il est décédé et ça m’a beaucoup marquée. Je me souviens du chagrin immense que j’ai eu et du temps qu’il m’a fallu pour y remédier. J’étais sa petite fille préférée, il se plaisait à me le dire mais je n’avais pas le droit de le répéter. Lorsque je lui demandais pourquoi moi, il me répondait que j’étais celle qui lui ressemblait le plus et j’étais fière quand il me disait ça.
Ce grand-père était magique, il était resté un grand enfant qui faisait des bêtises, mais en même temps il menait sa barque comme un adulte et surtout il avait un cœur en or. Il avait beaucoup d’amis, tout le monde l’aimait et parlait de lui avec respect. Il aurait fait n’importe quoi pour aider son prochain et même quand il n’avait pas, il trouvait encore à donner.
Il m’avait appris à grimper aux arbres, tel un matelot s’accrochant au mât, et quand nous allions chez ses copains dans le petit village de Corrèze où il avait acheté sa maison pour les vieux jours, nous chantions tous les deux en cœur des chansons d’Hugues Auffray. Le Dimanche nous partions en virée, et chaque été toute la famille se retrouvait dans la maison de Corrèze. Il y avait de la place pour les amis, nous étions des fois plus d’une vingtaine à table, il y avait des tentes dans le jardin et c’était royal. Il nous emmenait à vélo à travers champs, nous traversions des ruisseaux et des forêts, des sentiers inconnus, des chemins abandonnés….. Le soir nous faisions d’énormes parties de cache-cache ou de grandes promenades des jeux de cartes sous les étoiles…. Le dimanche c’était le tiercé, et après nous allions au restaurant puis visiter des châteaux, nous faisions parfois des centaines de kilomètres dans la journée.
Un soir d’avril, ma grand-mère a cru qu’il lui faisait encore une de ses blagues habituelles. Il était près de la cheminée, dans son fauteuil à bascule et il lui a dit qu’il se sentait mal. Il se tenait le cœur. Il l’avait fait tellement de fois cette blague là qu’elle n’y a pas prêté attention.
Elle a continué de vaquer à ses occupations et est partie au salon. Une demi heure plus tard, ne le voyant pas venir elle s’est inquiétée, il était toujours dans le fauteuil, mais la vie semblait le quitter.
Il venait d’avoir 63 ans, il s’appelait Jules, et c’était un papy formidable
Comme tous les marins il partait 6 mois, des fois plus et finissait par rentrer au bercail jusqu’à son prochain départ. Il était chargé de cadeaux quand il revenait, services en porcelaine de Chine, bijoux en or, colliers de perles ou de pierres précieuses, tapis orientaux… tableaux, au fil du temps la maison devenait une maison du monde que tout le monde appréciait. Les copines de ma grand-mère venaient admirer les dernières trouvailles et celle-ci, le cœur sur la main n’hésitait pas à distribuer quelques objets arguant qu’au prochain voyage, le papy pourrait toujours en ramener de nouveaux.
IL faisait le tour du monde et rien ne pouvait l’arrêter même pas ma grand-mère qui avait finit par s’en accommoder. C’était sa passion mais aussi son gagne pain, il n’avait jamais caché ses intentions et elle savait en l’épousant qu’il naviguerait un paquet d’années.
Quand il rentrait à la maison c’était l’occasion de faire des fêtes, de voir la famille et les copains et de continuer ses tournées avec Louis. Monsieur Louis comme on l’appelait était l’ami de toujours, l’inséparable, le vrai qui naviguait avec lui et sur lequel il pouvait compter….. une amitié indéfectible qui ne s’est jamais tarie au fil du temps…. et quand les deux compères partaient en virée ça décoiffait.
Lors d’un de ses retours, il avait décidé d’acheter une voiture, quelle folie !!! la voiture sommeillerait pendant des mois dans le garage et il n’avait pas le permis. Mais il n’en démordait pas, c’était plus pratique pour sortir et puis il savait conduire, le permis, il aurait bien le temps de le passer, tiens, dès son prochain retour de mer, il s’y attellerait.
Comme souvent le dimanche il allait en Belgique faire son plein d’alcool et de tabac. IL avait ses habitudes là bas et les douaniers belges le connaissait. Il blaguait tout le temps avec eux, il blaguait avec tout le monde et c’était formidable. Il faisait ses achats et retrouvait quelques copains dans un troquet avant de rentrer à la maison pour déjeuners en famille. Le repas du dimanche c’était sacré, j’ai des souvenirs de ces dimanches ou je retrouvais mes cousins et cousines et ou l’on passait des heures à ouvrir de vieilles malles dans le grenier. A cette époque, mon grand-père avait pris sa retraite de la marine et les souvenirs s’entassaient là haut, perdus dans la pénombre et la poussière de la petite maison coquette à trois étages dans une petite rue de St Pol sur mer.
Ce fameux dimanche il avait comme d’habitude passé la douane Belge mais horreur, ses copains douaniers n’étaient pas là, c’était un nouveau, un jeune qu’il ne connaissait pas du tout et lorsque le novice lui a demandé son permis ça a tout a coup marché moins bien puisque de permis, il n’en avait point !!!
Il a prétexté qu’il avait oublié ses papiers chez lui parce qu’il était parti vite fait, un ami était dans l’embarras et avait besoin de lui. Le douanier, après lui avoir dit qu’il fallait toujours avoir ses papiers sur soi, l’a laissé passer en lui disant qu’il allait en discuter avec la douane Française et qu’il règlerait ça à son retour quand il repasserait de l’autre côté, après tout, ça ne ne concernait pas vraiment la Belgique.
La douane à la frontière de Bray-Dunes était d’un seul bloc. D’un côté lorsqu’on entrait en Belgique, la douane Belge et de l’autre lorsqu’on en ressortait, la douane Française. Entre temps, le douanier Belge parlerait avec le douanier Français pour la non présentation du permis et peut-être que mon grand-père devrait aller au poste de Police le lendemain pour présenter son permis.
Croyez vous que papy ait été déstabilisé par ce contrôle ? …. il avait bien compris qu’il n’y échapperait pas dès son retour. La voiture et lui-même étaient signalés au poste de douane et c’est certain, il allait devoir fournir des explications.
En vieux renard rusé, arrivé dans son troquet préféré, il a simplement demandé à l’un de ses copains qui était monté en voiture avec un autre et qui était détenteur du permis, de conduire sa voiture pour le retour et c’est la fleur au fusil qu’il s’est présenté deux heures plus tard à la douane française, parfaitement décontracté, blaguant même avec le douanier. Celui-ci a bien regardé la voiture, il a adressé quelques mots à son collègue en disant, c’est la même voiture mais ce n’est pas le bon chauffeur et tout est passé comme une lettre à la poste aussi invraisemblable que ce la puisse paraître. Il n’y a jamais eu de suite, Papy n’a jamais été inquiété.
Du coup, il a finit par le passer ce fichu permis et il l’a tout de suite décroché, faut dire que depuis le temps qu’il conduisait, il s’était fait la main. Et bien, coup de chance pour lui, 8 jours après l’avoir obtenu, il se faisait contrôler par la police de la route en leur disant, « et bien cette fois-ci, je l’ai pour de vrai !!! »…. Les flics se sont regardés, l’ont regardé bizarrement, tout était en règle, ils l’ont laissé repartir.
Et s’il n’avait fait que ça…. Il partait pour un enterrement flanqué de son éternel pote, ma grand-mère l’attendait pour le repas et il rentrait deux jours après… il était tombé sur une bande de matelots qu’il connaissait, ils étaient partis en virée, ils avaient poussé jusqu’en Hollande et il n’avait pas eu le temps de rentrer !!! et ça, je peux vous garantir qu’il était coutumier du fait !!!
Une autre fois, il avait emmené mon père et son frère au jardin public, il avait encore rencontré des potes et tout en discutant avec eux, il avait oublié qu’il était avec les enfants et c’est tout naturellement qu’il était parti prendre un café et discuter avec la famille des amis.
Lorsque l’épouse de son copain lui a demandé des nouvelles de ses enfants, il s’est tout à coup rendu compte qu’il les avait laissés au jardin, mais c’était trop tard, les deux frères étaient à la gendarmerie et attendaient l’arrivée de ma grand-mère qui était furax de cet incident.
Il était adoré de la gent féminine, il était beau et plaisait énormément. Ma grand-mère le savait et là aussi elle avait finit par s’habituer à ses frasques. Elle disait souvent avec fatalité « les marins ont une femme dans chaque port ». Je crois que Papy n’échappait pas à la règle, des copines il en avait, mais il aimait rassurer ma grand-mère en lui disant qu’il n’y avait qu’elle qui comptait. Ma grand-mère lui pardonnait tout, et s’ils avaient des disputes mémorables, les réconciliations étaient toutes aussi fortes et ils ne pouvaient pas se passer l’un de l’autre.
Des anecdotes comme ça j’en ai des tonnes, j’en ai vécues qui m’ont follement amusée et d’autres que l’on ma racontées car mes souvenirs sont parfois confus. J’avais 10 ans lorsqu’il est décédé et ça m’a beaucoup marquée. Je me souviens du chagrin immense que j’ai eu et du temps qu’il m’a fallu pour y remédier. J’étais sa petite fille préférée, il se plaisait à me le dire mais je n’avais pas le droit de le répéter. Lorsque je lui demandais pourquoi moi, il me répondait que j’étais celle qui lui ressemblait le plus et j’étais fière quand il me disait ça.
Ce grand-père était magique, il était resté un grand enfant qui faisait des bêtises, mais en même temps il menait sa barque comme un adulte et surtout il avait un cœur en or. Il avait beaucoup d’amis, tout le monde l’aimait et parlait de lui avec respect. Il aurait fait n’importe quoi pour aider son prochain et même quand il n’avait pas, il trouvait encore à donner.
Il m’avait appris à grimper aux arbres, tel un matelot s’accrochant au mât, et quand nous allions chez ses copains dans le petit village de Corrèze où il avait acheté sa maison pour les vieux jours, nous chantions tous les deux en cœur des chansons d’Hugues Auffray. Le Dimanche nous partions en virée, et chaque été toute la famille se retrouvait dans la maison de Corrèze. Il y avait de la place pour les amis, nous étions des fois plus d’une vingtaine à table, il y avait des tentes dans le jardin et c’était royal. Il nous emmenait à vélo à travers champs, nous traversions des ruisseaux et des forêts, des sentiers inconnus, des chemins abandonnés….. Le soir nous faisions d’énormes parties de cache-cache ou de grandes promenades des jeux de cartes sous les étoiles…. Le dimanche c’était le tiercé, et après nous allions au restaurant puis visiter des châteaux, nous faisions parfois des centaines de kilomètres dans la journée.
Un soir d’avril, ma grand-mère a cru qu’il lui faisait encore une de ses blagues habituelles. Il était près de la cheminée, dans son fauteuil à bascule et il lui a dit qu’il se sentait mal. Il se tenait le cœur. Il l’avait fait tellement de fois cette blague là qu’elle n’y a pas prêté attention.
Elle a continué de vaquer à ses occupations et est partie au salon. Une demi heure plus tard, ne le voyant pas venir elle s’est inquiétée, il était toujours dans le fauteuil, mais la vie semblait le quitter.
Il venait d’avoir 63 ans, il s’appelait Jules, et c’était un papy formidable
merdoum, je vais y arriver oui à laisser ce p'tain de commentaire!!!
RépondreSupprimerje disais que la première partie de ton récit me rappelle des souvenirs, car mon père était marin lui aussi!! Ton papy était un homme comme on en fait plus, une légende!
RépondreSupprimerps: il faut obligatoirement passer par aperçu pour avoir le code de saisie et pouvoir publier le commentaire, si iexplorer veut bien ouvrir la page!!! c'est pas pratique!!! en plus il faut taper à chaque fois le nom et l'URL ca ne met pas en mémoire!!!!!!!!
c'était un personnage ! et incontestablement très attachant !
RépondreSupprimerc'est vrai que c'est une galère pour laisser un commentaire ici
MAEVINA : Et bien ça y est, tu as réussi à le laisser ce "p'tain" de message. Faut que je regarde le fonctionnement de plus près, chantilly vient de m'envoyer un mail, elle n'arrive pas à commenter, chat commence bien !!
RépondreSupprimermon papy était un sacré bonhomme, une légende comme tu dis.
LILIPLUME : Il était plus qu'attachant, tout le monde l'appréciait, il avait le coeur sur la main, toujours là pour tout le monde, de jour comme de nuit.... le jour de ses obsèques, le cimetière était plein.
Ce Papy, on dirait bien un copain de régiment ou un collègue de bureau...
RépondreSupprimerFormidable ton récit Ysa, et le personnage vit des aventures comme dans un roman. tu as de la chance de l'avoir connu...
A avant toutes pour ton blog, et besos d'un marin pirate !
Jack
JACK : Et oui, vous auriez pu naviguer ensemble... en fait mes deux grand-pères étaient marins, mon grand-père maternel était pêcheur d'Islande, lui aussi partait pour plusieurs mois...et si mon grand-père paternel était tel que je l'ai décris dans ce post, mon grand-père maternel était tout le contraire, calme, réservé, tranquille....ça ne les empêchait pas de bien s'entendre tous les deux....
RépondreSupprimerJules....comme ton Jules.....quelle coincidence !!!
RépondreSupprimerTu as vraiment de la chance .Mes 2 grand-peres sont decedes quand mes parents etaient encore petits...j´ai souvent reve d´avoir un grand pere ,de lui grimper sur les genoux pour qu´il me lise une histoire!!!
Bien jeune pour arrêter de faire des blagues! Un sacré personnage ton papy.
RépondreSupprimerNe me raconte pas des histoires comme ça ! J'ai soixante ans et je fais les même sales blagues que ton papy !
RépondreSupprimerTu me fous le moral par terre pour les dix prochains shabbat...
J'aurais rêvé avoir un grand'père comme ça...
RépondreSupprimeralors mon homme se serait joint ausssi à ton grand-père... car c'est un vrai arin aussi tu sais...il a fait toutes les emrs du monde, et les escales qui vont avec....
RépondreSupprimerje détestais les escales au Brésil...
j'ai toujours dit à toutes ces femmes qui se régalaient de me parler des femmes dans chaque port "l'important n'est pas que le bateau parte...mais que le bateau revienne !!!"
mon homme aussi fût un très trè-s beau marin...et mon grand père grec un super excellent grand-père et tu en parles, du tien, comme j'en parlerai...avec une indicible tendresse !
Argl, l'histoire est belle même si elle se termine mal... les grands parents ont toujours tendance à partir trop vite alors que ce sont souvent ceux que l'on aime le plus fort....
RépondreSupprimerYsa, un petit aparté : Je t'aime... donc, je te suis ! même si on ne s'est jamais vues ni sur skype, ni sur MSN, ni en Israël (mais là il faut déjà que je programme)
Rainette
yes, je te suis.... je rentre demain...
RépondreSupprimerEMMANUELLE : Et oui comme mon Jules, j'aime ce prénom et ça pourrait être un peu le même style de personnage sauf que mon Jules, l'eau et lui ça fait deux !!! C'est super de connaître ses grands-parents, je n'ai que de beaux souvenirs avec eux... trop court hélas....
RépondreSupprimerMAB : Oui un sacré personnage, mais oh combien attachant !!
LE GOUT : Papy Jules fumait beaucoup trop, il ne voulait pas écouter, il ne se soignait pas, un peu tête brûlée comme moi d'ailleurs..... mon oncle est décédé exactement au même âge que lui et d'un AVC aussi....
HEURE BLEUE : Je crois que tout le monde aurait aimé avoir un grand-père tel que lui...
NANOU : J'aime beaucoup la phrase.... "l'important c'est que le bateau revienne", et je crois que tu as raison, la mer peut être si cruelle parfois....
RAINETTE : Moi aussi je t'aime !!! pour Israel et bien... il te suffit de programmer... le reste suivra.....
CKANKONVAOU : Ah bein te voilà !!! comment trouves tu mon nouveau chez moi ? hé hé, on est voisines maintenant !!
RépondreSupprimerun papy comme on aimerait en avoir ! pas toujours facile mais qui donne tant, un vrai, un coeur, un dur... un débrouillard...
RépondreSupprimerben moi j'aime beaucoup cet interface, cette couleur aussi, le reste il faut s'habituer...
eh dis donc les filles si on se donnait le temps de maîtriser ... euh pardon si on laissait le temps à Ysa de maîtriser son nouveau blog... patience est reine de toutes les vertus...
ouille ouille je vais encore me faire enguirlander... non les filles faites comme vous le sentez, moi Ysa je te laisse le temps... et je râlerais sans rien dire, na !
bon mercredi à tout le monde
et sans rancune
Ouf je t'ai retrouvé ! Tu nous en fais des peurs toi, mais bon j'ai suivi les cailloux du Petit Poucet, enfin mon hébergeur !
RépondreSupprimerJe n'ai connu qu'un seul grand-père, le père de mon papa... Que des beaux souvenirs aussi, et l'autre mort des suites de la guerre de 14...
Tu es comme lui tu aimes voyager mais tu as trouvé ton port d'attache, Julessssssss !!
Bises et bonne nuit !
J'aime toujours autant tes récits... ça fait se remémorer des souvenirs anciens...
RépondreSupprimerFLOLIPO : Mon papy ne devait pas toujours être facile pour ma grand-mère, mais pour nous les petits enfants, c'était la crème et surtout pour moi qui était très proche de lui....
RépondreSupprimerVIRGINIE : Je savais que tu me retrouverais et si tu ne l'avais pas fait, je t'aurai montré le chemin....les grands-parents se sont des souvenirs extraordinaires, j'aime me les rappeler de temps en temps...
CHRISALYDE : Je crois que mes souvenirs ressemblent beaucoup aux vôtres, on a tous des moments avec nos grand-parents que l'on ne peut oublier.... c'est précieux... c'est un de mes plus beaux trésors....
tu vois Ysa je sais de quoi vous parlez tous à présent car je suis une jeune grand-mère de 6 petits enfants ! et leur amour est très précieux ils nous adorent
RépondreSupprimerNanou : 6 petits enfants quel bonheur, du bonheur pour toi et du bonheur pour eux d'avoir des grands parents comme vous... il faut profiter de ses moments précieux car ils passent trop vite.
RépondreSupprimerQue de souvenirs... c'est ce qu'ils restent en effet, mais heureusement qu'on en a :)
RépondreSupprimerCa m'a rappelé ma grand-mère, une femme formidable qui a beaucoup supporté dans sa vie, mais qui ne se plaignait jamais...
FIGELE : Oui, de bons souvenirs de jours heureux, certains sont confus, d'autres sont vivants et je les revis au détail près..... et c'est bon.... Je me demande parfois pourquoi j'aime la mer et les bateaux.... c'est surement un point de ressemblance avec mon grand-père !!!
RépondreSupprimersi tu as vu mon billet sur les relations inter générations je sais combien pour moi ces relations avec les papys et mamies sont importantes....
RépondreSupprimerbravo pour ton nouveau blog, ca change ! bises
VIRGINIE B : Oui c'est important, ton billet à ce sujet m'avait plu, c'est bien que Jules et Rosalie aient plein de contacts avec leurs grand-parents, ils auront, comme moi, plein de beaux souvenirs plus tard....
RépondreSupprimer;-)
RépondreSupprimerquelles émotions que t'arrive à donner.
tu parles au personel mais tu n'est jamais gluante.
compliments.
trop forts le papy. la tete des gendarmes! j'arrive à me l'imaginer mais j'aurai voulu y etre!
CHANTILLY : Il en a fait de sacrées blagues dans sa vie, mais en plus il était tellement charmeur que tu ne pouvais jamais te mettre en colère contre lui !!!
RépondreSupprimerquelqu'un de très bien ton papy... merci de nous avoir dressé un si beau portrait..
RépondreSupprimerJ'essaie à nouveau de laisser un com .... pour dire à quel point ce texte est émouvant, et comme on a l'impression del'avoir, là, sous ses yeux, ce papy !
RépondreSupprimerCHARLEMAGNET : Oui c'était un super papy vraiment adorable.
RépondreSupprimerJOELLE : Mon papy gagnait à être connu, quelqu'un de vraiment charmant !!
Je l'savais bien que j'aurais encore eu la larme à l'oeil...
RépondreSupprimerpfffff tu as l'art de me faire pleurer toi
bises, Me Kind
Je regrette de n'avoir jamais connu ce papy là
RépondreSupprimermais je l'imagine très bien