dimanche 16 août 2009

La réalité est toute autre.....



Sacha fut localisé. Jules avait ratissé les animaleries de chaque quartier de la ville et dans le quartier voisin, une femme qui tenait une animalerie nous informa qu’elle avait été contactée par des jeunes qui lui proposaient d’acheter un perroquet. Ils devaient amener l’oiseau pour qu’elle le voit le lendemain matin, elle appellerait donc Jules quand les jeunes seraient là.

Tout à coup ma joie fut de retour, j’allais retrouver mon perroquet et j’allais surtout y faire bien attention, je ne le laisserai plus seul sans surveillance sur la terrasse et cette mésaventure me servirait de leçon.

J’avais hâte d’être au lendemain matin et une petite bouffé d’optimisme s’emparait de moi, mais de bien courte durée, je ne savais pas que mon mental serait mis à rude épreuve et que les mois à venir seraient semblables….

Le lendemain la dame n’appela pas, excédé, Jules se rendit à l’animalerie pour y apprendre que quelqu’un de chez elle avait du prévenir les jeunes, peut-être son fils, elle n’en savait pas plus, elle était désolée, ça allait être plus difficile maintenant, les jeunes se méfieraient, ils essaieraient certainement de vendre l’animal dans une ville voisine.

Je ne comprends pas pourquoi on a pas appelé la police, avec du recul je me dis qu’on a été trop léger là-dessus. Je pense que la gérante de l’animalerie n’a pas dit la vérité, que c’est elle qui a du prévenir les jeunes et qu’en plus elle avait certainement leur coordonnées. Elle a du s’arranger autrement….. Comment a-t-on pu passer à côté de tout ça ? Aujourd’hui je me dis qu’on était vraiment stupides.

A notre décharge je dirai qu’on était fatigués, qu’on arrivait en terre inconnue, qu’il y avait tout à faire. Il fallait installer la maison, se battre avec la boutique de meubles qui trouvait toujours une excuse pour ne pas nous livrer, il fallait en parallèle faire les démarches, aller au ministère de l’intégration, inscrire les filles à l’école, affronter les administrations pas sympas…. Parce qu’il ne faut pas croire que les nouveaux immigrants sont accueillis à bras ouverts !!! ça c’est pour la pub et seulement dans les brochures !!! Il fallait essayer de trouver nos marques……chacun avec notre personnalité différente, chacun avec notre vécu et surtout s’adapter à des règles de vie qu’on avait pas en France jusqu’à présent.

Jules parlait déjà l’hébreu, heureusement pour nous, ça a beaucoup aidé. Moi par contre à part quelques rudiments que j’avais appris à la synagogue, je ne connaissais rien, c’était donc compliqué d’entendre les autres parler et ne rien comprendre.

J’avais mes cours qui commençaient début septembre, je me disais que ça irait bien mieux après quand je maîtriserais la langue. En attendant il fallait faire avec. Je parlais en anglais quand j’avais besoin.

La maison s’est installée petit à petit, pour moi c’était le plus important, c’était l’endroit ou il fallait que je me sente en sécurité, il fallait donc que ça soit bien. Je pensais à Sacha mais je savais au fond maintenant qu’on ne le retrouverait pas. J’avais mes amies au téléphone et c’était douloureux à chaque fois, je pleurais, elles pleuraient.

Dans quelques jours il y avait la rentrée des classes pour les filles et l’oulpan (cours d’hébreu) pour moi. J’étais stressée car je savais que cette rentrée ne serait semblable à aucune autre.

Marianne devait rentrer en classe de 5 ème, elle ne retrouverait pas ses copines de collège de France, des copines qu’elle connaissait depuis son entrée en maternelle. Je me suis dit qu’elle se ferait de nouvelles copines, même peut-être dans le quartier, grâce à l’école. Mais on avait pas eu le choix de son lycée, Pour moi la logique voulait qu’elle soit dans le lycée de notre quartier, très proche de la maison mais elle avait été placée dans une classe spéciale qui accueillait les nouveaux immigrants à l’autre bout de la ville, elle apprendrait l’hébreu et de temps en temps elle serait immergée pour quelques cours dans la classe de 5 ème. Elle rejoindrait le lycée de quartier l’année d’après.

Le lycée était pourri, beaucoup de russes qui étaient là contre leur gré et qui dessinaient des croix gammées, crachaient sur les livres de la torah…. et se battaient à longueur de journée. Heureusement, il y avait quelques français avec elle et elle se ferait très vite une amie, elles ne se quitteront pas, et deux ans plus tard c’est encore ensemble qu’elles décideront de retourner dans une école française (mais ça c’est une autre histoire que je vous conterai un autre jour).

Rébecca allait faire sa première année d’école maternelle, elle se retrouverait propulsée tout à coup dans une classe de 35 petits et elle ne parlait pas un mot d’hébreu. Je me souviendrais toujours de son visage le jour de la rentrée et des pleurs. Non seulement elle devait affronter la première journée d’école qui est souvent difficile pour les petits, mais en plus personne ne pourrait la consoler, elle ne pourrait parler à personne. Se retrouver à 3 ans, dans un monde inconnu ou on ne peut pas communiquer c’est l’enfer !!! Je culpabilisais à mort, comment je pouvais lui imposer ça !!! On avait beau me dire que tout se passerait bien, que c’était comme ça pour beaucoup d’enfants, ça n’arrivait pas à me rassurer et j’ai vécu un stress terrible cette première matinée et beaucoup d’autres après car il a fallu un bon mois pour qu’elle s’habitue. Chance pour nous, une voisine qui habitait deux rues plus loin avait appris le français à sa fille, elle lui demanda donc de parler français avec Rébecca, ça apaisa un peu mes craintes.

En ce qui me concerne, je ne retrouverai pas la Mairie et mon service scolaire. J’avais tout préparé pour la rentrée et tout laissé en ordre pour mon successeur. Je ne connaîtrais pas l’affolement et l’excitation du premier jour d’école ça me rendait triste et tout à coup ça me manquait terriblement. J’allais faire mes premiers cours d’Oulpan, je pensais que ça serait super, mais là encore je me trompais. Au lieu de mélanger les différentes nationalités, ils avaient regroupé tous les français dans une même classe !!! grave erreur car du coup on ne se parlait qu’en Français entre nous et ça ne nous poussait pas à essayer de parler en hébreu.


Je me suis fait deux ou trois amies mais sans plus. Je trouvais ces gens inintéressants et je n’aimais pas du tout leur extrémisme. Ils avaient des propos auxquels je ne pouvais adhérer et d’entendre leurs conneries chaque jour ça m’énervait. Ils avaient aussi des propos contre ceux qu’ils appelaient « les goys », (un goy est un étranger, un non juif) qui me choquaient d’autant plus que moi-même je n’étais pas née juive, donc ça me touchait deux fois plus.

Au bout de 4 mois je suis partie en les envoyant tous au diable !!! Je n’en pouvais plus de supporter tout ça, trop de pression, Rébecca qui n’était pas bien, Marianne qui me racontait tous les jours les problèmes de l’école, et Jules qui ne voyait rien de mon mal être, j’étais arrivée au bout de ce que je pouvais supporter.

Le 15 décembre, je ne savais plus qui j’étais, je n’avais plus d’identité. J’étais trop juive pour être en France, trop « goy » pour être ici. Une maman d’élève était allée jusqu’à demander à mon amie Chantal (la maman d’Eden la copine de Rébecca) si j’étais vraiment juive, alors mon amie ne s’était pas démontée et lui avait répondu « bien sur, elle est ashkénaze « !!!

Pour la première fois de ma vie je n’avais plus aucun point de repère, je me sentais seule au monde et incomprise, je n’arrivais plus à communiquer. Je n’avais plus de travail, plus d’amies, j’avais l’impression de ne servir à rien, l’impression d’être une inculte car même si je commençais un peu à me débrouiller en hébreu, ce n’était pas vraiment ça.

L’avenir s’annonçait noir et triste, la déprime était là et je ne pouvais plus la cacher. Je parlais de rentrer en France, ça énervait le Jules qui lui était ici comme un poisson dans l’eau. Il se partageait entre la France et Israël. Il partait travailler, il revenait et dirigeait sa boite de la maison. Quand il partait en France, il y restait une semaine, j’étais seule ici avec les filles et les problèmes qui vont avec car vous pouvez être certains qu’à chaque fois qu’il partait, il m’arrivait une mésaventure !!! Quand il allait en France, il retrouvait mon fils, nos amis chez qui il était invité le soir. Il avait une vie sociale que je n’avais pas, il avait conservé son statut de chef d’entreprise, moi je me retrouvais avec un statut de mère au foyer. Il était chez lui ici, moi je m’y sentais comme une invitée.

J’attendais avec impatience le 20 décembre et l’arrivée de mon fils et du fils à Jules qui venaient pour les vacances de Noël, ça allait apporter une bouffée de fraîcheur dans la maison, une bouffée de bonheur et on allait pouvoir profiter pendant 15 jours….

Début janvier, Jules me mettait au pied du mur. « Tu peux partir, tu peux rentrer en France, rentre avec les filles puisque tu n'es pas bien, mais il faut que tu saches que je ne retournerai pas habiter en France, on se verra quand je viendrais pour le travail, donc c’est sans moi que tu feras le retour »…..

29 commentaires:

  1. Ah bein c'est bien les mecs ça ! Ils te balancent des trucs c'est à prendre ou à laisser sauf que ça fait des semaines que tu tires la sonnette d'alarme. Tiens ça donne envie de distribuer des claques ! Je compatis parce-que j'ai le même genre à la maison !

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  2. C'est sûr que changer de pays sans en connaître la langue est sacrément difficile...
    J'attends la suite avec impatience. J'ai lu les notes que j'avais en retard.

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  3. Bizou tite ysa, je reviens te lire bientôt, mais c'est tellement intéressant tes messages que je veux prendre le temps de bien les lire.... donc dès que j'ai adsl je prend le temps... sais-tu que tu es une grande bavarde sur le papier en tous cas.....
    Yéyé

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  4. Sinon, quand même j'ai "jeté" un cil sur ton blog pro.... et je le trouve super.... je t'en reparle aussi....
    yo et bise à Jules ah les jules... les jules... les jules....

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  5. Je reconnais bien ce que j'ai vécu sauf que l'homme travaillait beaucoup et que je partais à Paris chaque fois que j'avais le mal du pays, j'étais presque plus souvent à Paris qu'a Tel Aiv

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  6. Pas facile ...pour moi ,ce fut pareil !!
    Pas d´amis , pas de famille , je ne parlais pas la langue , j´ai du abandonner Beni dans une creche ou il ne comprenait pas un mot et quand mon mari rentrait enfin du boulot , c´etait pour l´entendre dire que ses collegues etaient tous des cons , que son boulot etait nul ...
    Ca m´aidait bien !!!
    Heureusement , on est des battantes toutes les deux , on s´est accrochee et maintenant on ne partirait rien au monde ,non ?

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  7. Tu vois, c'est la première fois que je dis à la fois ça me plait et ça ne me plait pas. Ca me plait par le côté "ton histoire" et ça m'attriste par le total déracinement que tu vis dans ton récit et qui, on le ressent encore, t'a profondément blessée.
    Zut Jules ! faut comprendre que Ysa a TOUT laissé. Toi, tu savais que tu serais entre les deux pays, les 2 mondes, les amis de là bas et ceux d'ici et que Ysa... elle serait très seule (surtout en ton absence) et qu'elle avait dans ces premiers temps BESOIN de ta présence, de ton soutien, pour elle, pour les filles... Elle repartait de zéro, zéro amies, zéro boulot, zéro vie sociale. (fin du message à Jules... il va m'adorer !)Pi d'abord, c'est super d'être ashkénaze ! et c'est bien aussi d'être goy (moi je le suis et j'assume ! lol !
    Le jour où je viendrai vous faire un bisou, je voudrais aller à la synagogue ! ouala ! (c'est un vieux rêve)
    Ysa, je te comprends si bien et j'aime tant te lire ! Tu es plus courageuse et forte que tu l'as cru !

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  8. Bisous du soir ma belle !
    Au 21 because le Caire

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  9. Le déracinement est tjs une épreuve. Même si les brochures touristiques vantent leur pays, l'intégration est une chose très très difficile, l'immigration n'est pas une chose aisée. Il faut du courage. Merci pour votre passage et votre gentil message sur mon blog.

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  10. Difficile de s'acclimater à ce nouveau pays. Tu en parles tellement bien de toutes ces expériences. As-tu pris maintenant du recul face à tout ça ou est-ce toujours aussi difficile.
    En tous les cas, merci de nous le faire partageer

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  11. Coucou ma Havera, juste un bisous en passant (je suis sur l'ordi de mon Homme car Maëlia dort dans mon bureau ... Je dois faire un tajine aux citrons confits pour midi ... donc je file). Je reviendrai te lire plus calmement la semaine prochaine ...
    A bientôt et bonne journée +++

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  12. SCO : C'était pour me faire un électro choc qu'il me dit toujours quand on en parle....

    ANGE ETRANGE : Oui c'est difficile, je crois qu'il faut une bonne dose de folie pour franchir le pas...

    CKK : Ca fait du bien de raconter parfois...

    HEURE BLEUE : Je crois que les premières années en Israël sont souvent difficiles, même si on aime le pays. A mon avis il n'y a que les gens religieux qui s'adaptent tout de suite...

    EMMA : oui je me doute que tu as vécu la même chose donc tu comprends mieux. Je suis habituée ici maintenant et le fait d'écrire ses billets et de revenir en arrière ça m'angoisse un peu, en même temps je me rends compte du chemin parcouru, il a été parsemé d'embuches et il le sera encore, je ne sais pas si je suis prête à encore accepter...

    RAINETTE : Des fois on a pas le choix dans la vie, j'ai donc essayé d'aller de l'avant et de m'habituer, aujourd'hui si c'était à refaire je ne sais pas si je le ferai.... ça a chamboulé toute notre vie, je suis repartie de zéro et je n'aime pas ce que je suis devenue....promis quand tu viendras parce que j'espère bien que tu viendras et bien on t'emmènera à la synagogue...

    ANNE MARIE : Amuses toi bien au Caire, j'espère que tu ne souffriras pas trop de la chaleur...

    REVES DE TABLE : Oui un déracinement est difficile, après c'est une force de caractère, on s'adapte ou pas. En tout cas ça me permet de ressentir ce que peuvent ressentir les immigrés en France...

    ANGELITA : C'est plus simple maintenant, je me débrouille en hébreu, je parle même de reprendre des cours, et au bout de 7 ans j'ai des repères. Le cadre de vie est agréable, maintenant il faut que notre boite puisse marcher sinon je reviendrais en France cette fois c'est certain...

    JO : un tajine au citron ? bouge pas, j'arrive !!!

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  13. Il fallait que tu l'aimes ton Jules pour accepter ça!Bravo! jamais je n'aurais eu assez de courage et d'amour supporter tous ces tracas.

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  14. Un truc qui te fait regarder autrement de la part de ces extrémistes: Leur faire remarquer que les propos tenus à l'égard des goys ressemblent furieusement aux propos des antisémites à l'égard des juifs...
    Parce qu'il ne faut pas rêver, la seule différence entre Israël Beitanu ou le Shas et le Front National, c'est que les premiers ne sont pas antisémites...

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  15. Dommage pour le perroquet Sacha...

    Pour le reste, je n'ai pas l'esprit de clocher et j'ai du mal à comprendre l'entêtement pour vivre à tel ou tel endroit au détriment de ses proches.

    Pour moi le mot Goy est aussi fort que le mot "Bougnoul" en France.
    Pardon Ysa.

    La suite va être mieux, sinon tu serais pas là, non ?
    Besos

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  16. MAE: et oui tu l'as dit !! il fallait aussi que j'aie quelque chose avec Israêl.... mon âme juive certainement, parce que c'est moi qui ai emmené Jules ici !!

    LE GOUT : C'est toujours très cinglant quand on se fait traiter de sale "goy" ça raisonne pareil quand on se fait traiter de sale juif ou de sale arabe... c'est pas toujours facile de l'assumer.... et ça semble si simple aux gens de le dire... c'est une chose que je n'oserai jamais... c'est pas dans ma culture et mon éducation....

    JACK : Il faut dire que c'est moi qui avais décidé de venir vivre ici.... Jules attendait ça depuis longtemps alors il a sauté sur l'occasion. Une vie de couple est faite de compromis, Jules est dans son élément ici, moi j'y suis moins bien.... mais depuis 7 ans bien sur que je m'y sens bien maintenant, je suis presque comme chez moi et de toutes façons j'ai la nationalité Israélienne.

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  17. Sacré courage que tu as eu, la mésaventure du perroquet, le mauvais accueil, la petite qui pleure pour rentrer à l'école, il t'a fallu une bonne dose de persévérance pour ne pas prendre tes jambes à ton cou.
    Maintenant, en voyant ton site commercial je me dis que tu es peut-être bien.

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  18. Ah ben voilà je pars en vacances, je fais du baby sitting de ma petite fille je tu en profites pour déménager ...
    Mais ouff je te retrouve !
    Je vais prendre plus de temps dans la semaine pour venir lire tout ce que j'ai raté ces dernières semaines.
    Bisous

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  19. Pas évident du tout pour toute votre petite famille, plus pour les enfants et toi.
    Tu as eu du courage, elles aussi, d'être restées et de vivre là-bas.
    C'était vraiment une nouvelle vie qui commencait.
    Dommage que Jules ne t'ai pas comprise, car arriver dans un pays sans parler la langue, sans pouvoir te débrouiller, c'est horrible.
    Lui, il avait un avantage : il parlait la langue.
    Es-tu heureuse dans ta vie aujourd'hui ?

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  20. Encore une fois ton récit m'en apprend beaucoup !!! la richesse et le mélange des cultures est si important meme si parfois ce n'est pas facile pour s'intégrer . Ce qui compte il me semble au delà du langage et de la religion (ou non ) de chacun c'est le facteur humain !! je suis certain que le père Hoquet serait d'accord avec çà !! belle semaine Ysa !

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  21. c'est intéressant de suivre tes morceaux de vie comme tu les racontes si bien... ça n'a pas du être facile tous les jours mais la vie n'est pas facile tous les jours... et les choix que nous prennons parfois encore plus difficile à assumer et puis finalement la vie grandit de nos décisions !

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  22. Mon déracinement récent n'est décidément rien à côté du tien ....

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  23. BRICO GIRL : Je suis mieux c'est certain, on a une superbe qualité de vie ici, mais il y a quand même des choses pas faciles à vivre, comme partout certainement....

    COMME CI COMME CAT : Mais non je ne suis pas partie sans laisser d'adresse, d'ailleurs tu as trouvé ma nouvelle adresse sans problème !!

    FIGELE : Je te mentirais si je te disais que je le suis à 100 %, il y a des hauts et des bas. En ce moment on doit affronter le problème de la boite avec un avenir incertain alors c'est vrai que je ne peux pas être épanouie complètement, j'ai aussi deux enfants sur les trois en France.... je ne sais pas ce que fera Rébecca, peut-être qu'elle voudra elle aussi aller à la fac en France quand elle aura 18 ans.....

    LE MAGICIEN : Tu as raison, ce qui compte c'est la facteur humain, moi je m'en fous de la religion ou de la couleur... mais tout le monde n'est pas comme ça malheureusement....
    Quand au "père Hoquet", le pauvre, je me demande ou il peut bien être... ça fait 7 ans déjà !!!

    VIRGINIE B : non la vie n'est pas facile, il faut se battre constamment, ici il a fallu le faire doublement, et encore aujourd'hui,... des fois je suis fatiguée, puis ça repart....

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  24. JOELLE : Tu sais des fois il y a des gens qui simplement changent de quartier et qui sont totalement perdus.... moi ca a été radical, tout ensemble.... changement de pays, de langue, de culture, de boulot, de statut....en meme temps ça me ressemble tellement, je n'ai jamais eu de juste milieu... faudrait que j'apprenne que parfois tout n'est pas simplement noir ou blanc.....

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  25. Je suis de passage sur ton blog, je m'y suis promener, wow beaucoup de choses à voir et à lires et tes autres blog beaucoup de recherche. Bye du Québec

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  26. CATCENT : Je te souhaite la bienvenue, pourquoi de passage ? tu peux revenir la maison est ouverte.
    Plein de gros becs à toi !!!

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  27. Pour répondre à ton commentaire, ça ne s'est pas produit avec nous.
    Heure-Bleue a "le look yehudia" d'origine (et pour cause...) tandis que je passe bien en Israël, ma grand'mère espagnole du Maroc et mon père né en Algérie d'un père alsaco-breton aident beaucoup...

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  28. essai d'enregistrement du commentaire...

    et bien quelle horreur de perdre et de rechercher son perroquet...

    quant à la proposition de Jules, dur dur de l'entendre te dire que tu peux retourner en France...

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  29. Norzem : Oui dur dur comme tu dis... quand on en parle maintenant, Jules me dit que c'était pour me faire un électrochoc.... et m'obliger à me battre un peu.... en tout cas maintenant, quoi qu'il arrive, il sait que je partirai et tant pis si il ne me suit pas !!!

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