Le voyage se déroule calmement, aucun des animaux ne se manifeste. Linotte la chatte est complètement assommée par le médicament, Moïse est sage et apprécie d’être avec nous car l’effervescence de ces derniers jours, les cartons et les valises ne lui laissaient rien présager de bon et peut-être qu’il avait peur de ne pas être du voyage, quand à Sacha le perroquet, il a le sifflet coupé depuis notre départ.
J’essaie de faire le vide et de ne penser à rien. Je ne veux surtout pas me poser de questions car je sais que ça va me stresser. Je préfère me laisser porter par les évènements mais je sens déjà que ma vie prend une autre tournure et se dirige vers quelque chose que je ne maîtrise pas vraiment.
J’ai beau essayer, je n’arrête pas de penser à ce que je laisse derrière moi. Je regarde Rébecca qui s’est assoupie et je me dis que je l’emmène vers l’inconnu… est ce que j’ai le droit de lui imposer ça ? il en va de même pour Marianne, elle a laissé ses copines en France, il y a son père aussi là bas… est-ce normal de la priver de tout ça ? et mon fils…je suis une mauvaise mère, je l’abandonne…..
Mais l’heure n’est plus aux questions, il fallait y penser avant, nous avons pris cette décision tous ensemble, nous n’avons rien imposé à personne sauf peut-être à Rébecca qui est encore trop petite pour donner son avis, il faut maintenant aller de l’avant et essayer de se reconstruire une nouvelle vie sur cette nouvelle terre dont j’aperçois au loin les premiers contours….
Il est presque 21 heures lorsque nous foulons le sol Israélien. Je suis trop stressée pour avoir une émotion, c’est maintenant que l’aventure commence, en cet instant précis, c’est maintenant que ma vie va changer, il est 21 heures, nous sommes le 5 août 2002, dans quelques instants je vais être Israélienne.
Dès notre descente d’avion, nous sommes attendus par une personne qui nous emmène à l’étage de l’aéroport. Nous ne sommes pas passés au contrôle des passeports et ne récupérons pas nos bagages. L’équipe chargée d’accueillir les personnes qui font leur aliyia s’occupe de tout. A mon grand regret je dois laisser mes trois cages en bas, ça me stresse un peu mais on me rassure qu’elles seront surveillées et que je n’ai rien à craindre.
Nous ne sommes pas seuls là haut, il y a des gens qui arrivent d’autres pays. Nous sommes à peu près une trentaine de familles. Il y a des sièges pour s’asseoir, il y a des boissons, des gâteaux et des sandwichs. Je force les filles à manger un peu, je ne sais pas combien de temps on va rester là haut, on a surement un tas de documents à remplir.
Les familles sont appelées une par une, il y a un énorme guichet et trois personnes en tout pour gérer les dossiers. On va attendre un peu plus d’une heure avant d’être appelés, je pense à mes animaux en bas, ça fait plus de 08 heures que le chien est en cage et exactement 12 heures pour le chat et le perroquet. Rébecca commence à montrer des signes d’impatience et de fatigue aussi.
Notre tour arrive enfin, il ne reste plus grand monde, on nous fait remplir des documents, on nous explique brièvement que dans les jours qui suivent on doit aller ouvrir un compte en banque (pour nous c’est déjà fait, on est venus en avril et on l’a ouvert) on doit aussi aller au Ministère de l’intégration pour recevoir une carte d’identité Israélienne et un « Mahavar » qui ressemble à un passeport, c’est un laisser passer qui nous permettra d’entrer et de sortir du pays et au bout d’un an on recevra notre passeport définitif.
A partir de ce moment on nous informe que nous avons les mêmes droits que les israéliens. On nous donne une somme d’argent en liquide et dans quelques jours une autre sera virée sur notre compte, cette somme est basée sur le nombre de personne qui compose la famille et on bénéficiera de plusieurs versements. Cette dotation est sensée nous aider dans le démarrage de notre nouvelle vie. Chaque nouvel émigrant en bénéficie. On touchera des allocations familiales, on ne paie pas d’impôts pendant 5 ans, on a des prêts spéciaux en tant que nouvel émigrant, on a un apprentissage de l’hébreu gratuit, on bénéficie de la gratuité des soins pendant 6 mois et on doit aller s’inscrire rapidement dans une caisse d’assurance maladie privée, celle de notre choix.
Une fois tout le monde répertorié, on nous indique l’endroit où on peut récupérer nos affaires et un taxi nous attend en bas pour nous emmener chez nous, les frais de transport sont payés.
J’ai hâte d’arriver à la maison maintenant. Une maison que je ne connais pas et que j’ai vue en photo sur Internet seulement, on devra d’ailleurs dès le lendemain aller signer les papiers pour la location et payer des loyers d’avance. La clé a été mise dans les plantes près de l’entrée. Je commence à stresser, et si la clé n’y était pas ?...
C’est un petit camion qui nous a été réservé, avec nos bagages il fallait bien ça !!! on prend la route, direction Ashdod, ville à 35 kilomètres au sud de Tel-Aviv. J’ai l’impression qu’on arrivera jamais, il fait nuit noire, il est presque minuit, Rébecca ne tient plus et le chat pousse des miaulements à nous déchirer les tympans.
On est tombé sur une nouille, le chauffeur de taxi ne sait pas s’il doit prendre la sortie nord ou Sud, ce n’est pas nous qui pouvons lui indiquer. Il se décide à prendre le sud, c’est la bonne sortie heureusement, mais on va beaucoup tourner car il ne connaît pas du tout Ashdod et on ne lui est d’aucune aide. On essaie de reconnaître la maison par rapport à la photo mais ce n’est pas évident. Notre maison est située dans le quartier de Tet Vav, c’est un quartier résidentiel où il n’y a que des pavillons et des ronds point qui se ressemblent tous…. Il finira par demander à un passant et à minuit passés de 45 minutes, on est enfin devant la porte d’entrée et on trouve la clé…. Ouf on est sauvés !!!
L’électricité fonctionne mais il n’y a pas d’ampoules, seule la lumière de l’escalier marche, c’est pas vraiment pratique…..la maison semble immense, elle fait 250 mètres carrés. Au milieu de la pièce qui sera plus tard notre salle à manger, il y a notre cadre qui est arrivé trois jours plus tôt et qui a été réceptionné par des amis. Je prends bien vite le matelas du lit de Rébecca que je monte. Première surprise, nous avions commandé deux chambres qui devaient être livrées et installées pour notre arrivée…. Elles ne sont pas là. Il y a bien un matelas double dans notre chambre mais c’est tout !!! Je retrouve bien vite mes cartons de couettes, d’oreillers et mes cartons de draps, j’improvise un lit pour Marianne avec toutes les couettes empilées les unes sur les autres.
Nous avons un frigidaire dans la cuisine que nous avons acheté au mois d’avril, il a été livré la veille, nous avons demandé à une cousine d’y mettre des boissons fraiches et tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner du lendemain matin. Tout est ok, il y a de l’eau, des jus de fruit, du beurre, des yaourts, de la confiture, déjà un stress en moins. Je fais boire Rébecca et bien vite je la mets en pyjama et la couche…. 5 minutes plus tard elle dort déjà.
Je m’occupe ensuite de mes animaux et délivre bien vite Linotte, seul problème je ne peux pas la lâcher dans la nature, elle ne connaît pas l’endroit et je ne veux pas prendre de risque, la question se pose, comment va-t-elle faire ses besoins…. Je n’ai pas le temps d’y réfléchir, la pauvre bête se lâche dès la sortie de sa boite, elle n’en pouvait plus…. Il est maintenant plus de deux heures du matin, les filles dorment profondément.
Je nourris mes animaux, un grand bol d’eau afin qu’ils puissent s’hydrater et je sors un petit sac de croquettes que j’avais stocké dans un des sacs de voyage ainsi qu’une boite pour le chien. . J’installe Sacha dans une cage neuve qui est arrivée quelques jours auparavant avec le déménagement.
Il est presque trois heures quand nous allons nous coucher. Nous sommes sur notre matelas, la pièce est vide. Le chat repu vient dormir près de moi, le chien se met près de jules. Je pensais que je n’allais pas savoir dormir mais je m’endors d’un coup, harassée par cette longue journée. Je pense déjà à tout à l’heure quand je vais me réveiller. Il va faire beau, on va pouvoir s’installer, on va découvrir la maison…. Je m’endors sur une note d’optimisme…. La première depuis mon arrivée….. je ne sais pas que le lendemain après-midi il y aura déjà un premier drame dans la maison, un drame qui va me marquer et qui va me faire démarrer très mal dans ma nouvelle vie..... (à suivre).....
J’essaie de faire le vide et de ne penser à rien. Je ne veux surtout pas me poser de questions car je sais que ça va me stresser. Je préfère me laisser porter par les évènements mais je sens déjà que ma vie prend une autre tournure et se dirige vers quelque chose que je ne maîtrise pas vraiment.
J’ai beau essayer, je n’arrête pas de penser à ce que je laisse derrière moi. Je regarde Rébecca qui s’est assoupie et je me dis que je l’emmène vers l’inconnu… est ce que j’ai le droit de lui imposer ça ? il en va de même pour Marianne, elle a laissé ses copines en France, il y a son père aussi là bas… est-ce normal de la priver de tout ça ? et mon fils…je suis une mauvaise mère, je l’abandonne…..
Mais l’heure n’est plus aux questions, il fallait y penser avant, nous avons pris cette décision tous ensemble, nous n’avons rien imposé à personne sauf peut-être à Rébecca qui est encore trop petite pour donner son avis, il faut maintenant aller de l’avant et essayer de se reconstruire une nouvelle vie sur cette nouvelle terre dont j’aperçois au loin les premiers contours….
Il est presque 21 heures lorsque nous foulons le sol Israélien. Je suis trop stressée pour avoir une émotion, c’est maintenant que l’aventure commence, en cet instant précis, c’est maintenant que ma vie va changer, il est 21 heures, nous sommes le 5 août 2002, dans quelques instants je vais être Israélienne.
Dès notre descente d’avion, nous sommes attendus par une personne qui nous emmène à l’étage de l’aéroport. Nous ne sommes pas passés au contrôle des passeports et ne récupérons pas nos bagages. L’équipe chargée d’accueillir les personnes qui font leur aliyia s’occupe de tout. A mon grand regret je dois laisser mes trois cages en bas, ça me stresse un peu mais on me rassure qu’elles seront surveillées et que je n’ai rien à craindre.
Nous ne sommes pas seuls là haut, il y a des gens qui arrivent d’autres pays. Nous sommes à peu près une trentaine de familles. Il y a des sièges pour s’asseoir, il y a des boissons, des gâteaux et des sandwichs. Je force les filles à manger un peu, je ne sais pas combien de temps on va rester là haut, on a surement un tas de documents à remplir.
Les familles sont appelées une par une, il y a un énorme guichet et trois personnes en tout pour gérer les dossiers. On va attendre un peu plus d’une heure avant d’être appelés, je pense à mes animaux en bas, ça fait plus de 08 heures que le chien est en cage et exactement 12 heures pour le chat et le perroquet. Rébecca commence à montrer des signes d’impatience et de fatigue aussi.
Notre tour arrive enfin, il ne reste plus grand monde, on nous fait remplir des documents, on nous explique brièvement que dans les jours qui suivent on doit aller ouvrir un compte en banque (pour nous c’est déjà fait, on est venus en avril et on l’a ouvert) on doit aussi aller au Ministère de l’intégration pour recevoir une carte d’identité Israélienne et un « Mahavar » qui ressemble à un passeport, c’est un laisser passer qui nous permettra d’entrer et de sortir du pays et au bout d’un an on recevra notre passeport définitif.
A partir de ce moment on nous informe que nous avons les mêmes droits que les israéliens. On nous donne une somme d’argent en liquide et dans quelques jours une autre sera virée sur notre compte, cette somme est basée sur le nombre de personne qui compose la famille et on bénéficiera de plusieurs versements. Cette dotation est sensée nous aider dans le démarrage de notre nouvelle vie. Chaque nouvel émigrant en bénéficie. On touchera des allocations familiales, on ne paie pas d’impôts pendant 5 ans, on a des prêts spéciaux en tant que nouvel émigrant, on a un apprentissage de l’hébreu gratuit, on bénéficie de la gratuité des soins pendant 6 mois et on doit aller s’inscrire rapidement dans une caisse d’assurance maladie privée, celle de notre choix.
Une fois tout le monde répertorié, on nous indique l’endroit où on peut récupérer nos affaires et un taxi nous attend en bas pour nous emmener chez nous, les frais de transport sont payés.
J’ai hâte d’arriver à la maison maintenant. Une maison que je ne connais pas et que j’ai vue en photo sur Internet seulement, on devra d’ailleurs dès le lendemain aller signer les papiers pour la location et payer des loyers d’avance. La clé a été mise dans les plantes près de l’entrée. Je commence à stresser, et si la clé n’y était pas ?...
C’est un petit camion qui nous a été réservé, avec nos bagages il fallait bien ça !!! on prend la route, direction Ashdod, ville à 35 kilomètres au sud de Tel-Aviv. J’ai l’impression qu’on arrivera jamais, il fait nuit noire, il est presque minuit, Rébecca ne tient plus et le chat pousse des miaulements à nous déchirer les tympans.
On est tombé sur une nouille, le chauffeur de taxi ne sait pas s’il doit prendre la sortie nord ou Sud, ce n’est pas nous qui pouvons lui indiquer. Il se décide à prendre le sud, c’est la bonne sortie heureusement, mais on va beaucoup tourner car il ne connaît pas du tout Ashdod et on ne lui est d’aucune aide. On essaie de reconnaître la maison par rapport à la photo mais ce n’est pas évident. Notre maison est située dans le quartier de Tet Vav, c’est un quartier résidentiel où il n’y a que des pavillons et des ronds point qui se ressemblent tous…. Il finira par demander à un passant et à minuit passés de 45 minutes, on est enfin devant la porte d’entrée et on trouve la clé…. Ouf on est sauvés !!!
L’électricité fonctionne mais il n’y a pas d’ampoules, seule la lumière de l’escalier marche, c’est pas vraiment pratique…..la maison semble immense, elle fait 250 mètres carrés. Au milieu de la pièce qui sera plus tard notre salle à manger, il y a notre cadre qui est arrivé trois jours plus tôt et qui a été réceptionné par des amis. Je prends bien vite le matelas du lit de Rébecca que je monte. Première surprise, nous avions commandé deux chambres qui devaient être livrées et installées pour notre arrivée…. Elles ne sont pas là. Il y a bien un matelas double dans notre chambre mais c’est tout !!! Je retrouve bien vite mes cartons de couettes, d’oreillers et mes cartons de draps, j’improvise un lit pour Marianne avec toutes les couettes empilées les unes sur les autres.
Nous avons un frigidaire dans la cuisine que nous avons acheté au mois d’avril, il a été livré la veille, nous avons demandé à une cousine d’y mettre des boissons fraiches et tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner du lendemain matin. Tout est ok, il y a de l’eau, des jus de fruit, du beurre, des yaourts, de la confiture, déjà un stress en moins. Je fais boire Rébecca et bien vite je la mets en pyjama et la couche…. 5 minutes plus tard elle dort déjà.
Je m’occupe ensuite de mes animaux et délivre bien vite Linotte, seul problème je ne peux pas la lâcher dans la nature, elle ne connaît pas l’endroit et je ne veux pas prendre de risque, la question se pose, comment va-t-elle faire ses besoins…. Je n’ai pas le temps d’y réfléchir, la pauvre bête se lâche dès la sortie de sa boite, elle n’en pouvait plus…. Il est maintenant plus de deux heures du matin, les filles dorment profondément.
Je nourris mes animaux, un grand bol d’eau afin qu’ils puissent s’hydrater et je sors un petit sac de croquettes que j’avais stocké dans un des sacs de voyage ainsi qu’une boite pour le chien. . J’installe Sacha dans une cage neuve qui est arrivée quelques jours auparavant avec le déménagement.
Il est presque trois heures quand nous allons nous coucher. Nous sommes sur notre matelas, la pièce est vide. Le chat repu vient dormir près de moi, le chien se met près de jules. Je pensais que je n’allais pas savoir dormir mais je m’endors d’un coup, harassée par cette longue journée. Je pense déjà à tout à l’heure quand je vais me réveiller. Il va faire beau, on va pouvoir s’installer, on va découvrir la maison…. Je m’endors sur une note d’optimisme…. La première depuis mon arrivée….. je ne sais pas que le lendemain après-midi il y aura déjà un premier drame dans la maison, un drame qui va me marquer et qui va me faire démarrer très mal dans ma nouvelle vie..... (à suivre).....
Merci Ysa de nous faire partager tout ces souvenirs.... J'ai l'impression d'être avec toi dans l'avion, l'aéroport !
RépondreSupprimerSur une chaine française il n'y a pas si longtemps j'ai vu un reportage sur une famille qui aurait pu être la tienne et qui partait là-bas aussi pour les mêmes raisons... Par contre, ils étaient revenus en France à cause du manque de travail..
Ils avaient essayé d'importer du café mais pas facile..
Toi et ta famille avaient été courageux, très, et maintenant la bonne idée de votre Sté !
Un marché très porteur que les cosmétiques et tu vas en être une belle ambassadrice !!!!
Le lendemain matin je me demande bien ce qu'il vous est arrivé... Un des animaux perdus..
Je t'embrasse très fort et je te souhaite une bonne nuit ysa et fait de beaux rêves...
S'expatrier, comme cela doit être dur.
RépondreSupprimerJ'ai vécu plusieurs déménagements en France, changement de régions.
Comme le dit Virginie, nous avons l'impression de faire ce voyage avec toi même si toi tu remontes le temps
Pas facile ,mais on oublie vite ....moi, je ne garde que les bons moments en souvenir ...
RépondreSupprimerTu es toujours aussi cruelle et sadique ...vite ,la suite!!
PS : j´ai compris pourquoi ton site ne sera en ligne que le 5 aout!!!
Je t´embrasse
C'est litteralement palpitant. As-tu pensé à publier ces souvenirs. Je redoute la révélation du drâme lors du prochain épisode ... Mais n'ayant pas lu quoi que ce soit sur Moïse récemment, serait-ce un malheur qui lui serait arrivé à lui ?
RépondreSupprimerJe vibre au rythme de tes phrases comme c'est intéressant de suivre cette aventure qu'est la tienne.
RépondreSupprimerQue d'émotions variées ont du vous envahir! est ce le perroquet, qui a eu le sifflet coupé trop vite? j'attends la suite!
RépondreSupprimerMae
VIRGINIE : Les gens dont tu parles sont Maud et Patrick, nous avons été filmés avec eux et apparaissont dans le reportage. Ils sont arrivés en Israel le 30 juillet et c'est eux qui ont réceptionné notre déménagement et l'on fait installer dans notre maison. Ils sont effectivement partis un an, jour pour jour après.... ils ont été beaucoup critiqués suite au reportage, souvent par des juifs qui n'ont pas eu leur courage. Chaque aliyia est différente, et il y a à peu près 20 % de gens qui repartent....
RépondreSupprimerJe parlerai d'eux dans un prochain billet, si je continue bien sur, j'ai mis un sondage à droite, je ne veux pas non plus barber les gens....
que de souvenirs... si près mais déjà si loins...
RépondreSupprimerpas facile de tout quitter mais je vois que tu as bien fait...
bises
j'avais beaucoup aimé ce reportage Ysa et cette famille ! je ne l'ai avait pas oublié et j'aimerais bien que cela repasse !!!!!!
RépondreSupprimerMais non tu ne barbes pas les gens au contraire si tu savais comme ton témoignage est encourageant même pour ceux qui partes moins loin...
Je t'embrasse et bonne journée !!!
Tu vois bien que Charles est passé chez toi, comme chez Sco et même chez moi !
Sympa parce que souvent pendant les vacances ont n'a pas trop de temps !
tu m'as donné la chair de poule et fait venir les larmes aux yeux. Au départ j'ai cru que tu revenais et j'ai compris ensuite que tu nous faisais part de ton départ.
RépondreSupprimerQuel journée pleine d'émotion vous avez du vivre. Je suis pourtant inquiète d'entendre le récit du lendemain.
Finalement toi aussi tu as une vie pleine de rebondissements !
RépondreSupprimerahhh mais arrête de stopper l'histoire toujours sur un suspens !! Vite la suite!!
RépondreSupprimerEt maintenant je comprends l'importance du 5 août ;)
la suite la suite la suite!!!
RépondreSupprimerun jour Ysa retournera t-elle vivre en France ?????
biz
tu écris trop super bien.
RépondreSupprimertu doses à merveilles les détails, le suspens, les émotions.
vite la suite!
je suis d'accord avec beaucoup, ton écriture est fantastique, tu devrais peut-être y songer...
RépondreSupprimeret tu as l'art de nous laisser sur notre faim... tout semblait se passer bien et paf le petit truc qui laisse l'eau à la bouche et l'angoisse monter...
bon vivement le prochain billet
bonne journée et merci
PS : et oui tout ce travail à mains nues ou tout au moins beaucoup moins de technologies, et ces édificiles dureront beaucoup plus longtemps et plus par rapport à ce qui est construit maintenant...
bizzz
Quel courage tu as eu..
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ce billet
bisoux
Jojo (le Lion)
voici un bien joli carnet de voyage que tu nous confesses là...je pense à toi ! bises
RépondreSupprimerUn souvenir émouvant que tu nous fait l'amitié de partager avec nous . J'étais du voyage (ou tout comme ) en te lisant , tu décris fort bien ce sentiment déchirant d'avoir a effectuer un choix déterminant en entrainant avec soi son entourage ...j'aime beaucoup ce récit qui m'en apprend un peu plus sur toi ! et à chaque fois davantage !! merci Ysa !
RépondreSupprimerAh donc c'est bien vrai pour l'aide aux arrivants ! Jusque là ça semble efficace !
RépondreSupprimerJe suis toujours stressée par ton récit, tellement je suis dedans !
Et cet insuppppppportable suspense !!!!
L'aide aux arrivants a bien baissé et les déconvenues nombreuses...
RépondreSupprimerAngelita : Oui je remonte le temps et je m'aperçois que par moments c'est un peu douloureux.
RépondreSupprimerEMMA : Comme tu l'as vécu toi aussi, tu peux parfaitement comprendre. Je n'ai pas vraiment de bon souvenirs de ma première année, j'ai mis tous les mauvais au grenier mais ils ressortent de temps en temps....
JOELLE : Oui j'y ai pensé, j'ai d'ailleurs consigné un tas de note dans un vieux cahier... un jour peut-être qui sait ?
BRICO GIRL : Et c'est une sacrée aventure, j'avais l'impression de ne pas avoir le droit à l'erreur
MAE : Aurais tu des dons de voyance ?
CHARLES : Les souvenirs sont intacts, comme si c'était hier, je me suis pris une crise d'angoisse en écrivant le billet.
PIMOUSSE : Ca fait toujours rêver, le départ, les prémices d'une nouvelle vie, une belle maison, la mer.... on oublie parfois l'envers du décor !!
RépondreSupprimerDAME SCO : Oui, j'ai le coeur balloté entre deux pays...
FIGELE : un peu de suspens.. puis ça vous oblige à revenir comme ça !!! Oui la date du 5 août était une bonne date pour un lancement.... c'est un peu rapé, y aura un peu de retard...comme quoi, on fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie...
VICTORIA : Là est la question.... je ne connais pas l'avenir
CHANTILLY : Merci, j'essaie de faire pour le mieux....
FLOLIPO : la suite est moins drôle,
Le Lion : Je ne sais pas si c'est du courage, je ne sais pas si je le referais....y avait surement une bonne dose de folie... de toutes façons c'était écrit....
VIRGINIE B : un voyage oui....
JERRY OX : C'est un souvenir émouvant mais il est capable de me donner du bonheur comme de la peine quand je l'évoque...
RAINETTE : Oui les aides sont réelles, bien sur que ça aide, pour le côté matériel, mais après il y a le côté affectif et à, même un petit pactole ça ne peut rien faire....
HEURE BLEUE : Oui, il y a beaucoup de gens qui tentent l'expérience et qui ensuite décident de rentrer. Chaque aliyia est différente et c'est pour ça que je m'étais mise en colère quand les juifs de France avait jeté la pierre à Maud et Patrick qui étaient revenus au bout d'un an. (le documentaire était passé à la TV) il y avait eu à la suite un déchainement sur les forums juifs, c'était écoeurant. La plupart de ces connards qui avaient critiqué n'avaient jamais eu le courage de Maud et Patrick.
purée!mais Ysa, pour ta reconversion, lance toi dans l'écriture!
RépondreSupprimerTu sais écrire, captivant, sois sur que j'attend la suite. A+ bye
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